Togo : comment lutter efficacement contre le fléau de la corruption ?
« La corruption est un sport national au Togo ». Tel était le constat désabusé d’un des participants de la table ronde citoyenne du 3 décembre 2020 à Lomé. Organisée par des organisations de la société civile togolaise, elle rassemblait des journalistes, des hommes d’affaires, des juristes et une représentante de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA).
Tous avaient à cœur de répondre à une question, ou plutôt au défi de la « Lutte contre la corruption au Togo ». Original et divers, cet échange a permis à la fois d’établir un diagnostic et d’ouvrir des pistes d’action sans rien cacher des difficultés.
L’État togolais excelle dans la production de textes, mais le vrai problème réside dans leur application. Car les garants de la loi incarnent, bien souvent, tout le contraire. Un récent rapport sur la corruption au Togo commandé par la HAPLUCIA, révèle que « la corruption fait intervenir d’un côté les initiateurs constitués de riches (77,2 %), d’hommes puissants de tous les secteurs (57,2 %) » et de l’autre « les composantes de la société qui cèdent le plus à la corruption sont les agents de la justice (70 %) et les financiers ou comptables (43,3 %) ». Parmi les grandes affaires de corruption auxquelles l’État togolais serait mêlé, citons la concession du Port autonome de Lomé, qui aurait été accordée au groupe Bolloré en contrepartie de conseils de la filiale Havas au président Faure Gnassingbé lors de sa campagne en vue de sa réélection pour un deuxième mandat en 2010, ainsi que l’affaire du petrolegate (des sommes importantes issues de la vente de produits pétroliers auraient été détournées par des responsables politiques de premier plan).
Sources: https://theconversation.com/togo-comment-lutter-efficacement-contre-le-fleau-de-la-corruption-157729
Mon deuxième article – Cécile
La célébration de la Journée internationale des filles est l’occasion pour le CEJP TOGO de mettre en avant les jeunes filles du mouvement des “Héritiers de Mandela”, afin de promouvoir et de mettre en lumière les droits de la fille, notamment le droit à l’éducation. A cet effet, les jeunes filles “Héritiers de Mandela” qui font l’expérience de l’interculturalité et de l’interreligiosité au sein du mouvement, ont à travers des émissions radio partagé des réflexions sur le thème de “L’éducation des filles dans une société pluriculturelle et multireligieuse”.
Mon premier article – Cécile
Première journée de formation des élus locaux de 14 communes du Togo, ce vendredi 03 septembre 2021, sur les questions de justice sociale. Les modules développés durant cette première journée porte entre autres sur le développement historique de l’enseignement social de l’Eglise, le Concile Vatican II et la Constitution Gaudium et Spes, et les questions sociales à la lumière des enseignements des Papes Jean-Paul II, Benoit XVI et François. L’orateur de cette première session était le Père Colbert GOUDJINOU, Directeur de l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP)/Chant d’oiseau de Cotonou/Bénin.
